Agée de six ans, la Yaris poursuit sa carrière en s’offrant un second facelift , après le premier de 2014. 6 ans, c’est un âge déjà avancé pour une Toyota, qui est habitué à renouveler ses modèles assez rapidement. C’est pourtant à cet âge que la Yaris se dévergonde : après la version WRC de 380ch (qui va courir en championnat du monde), c’est Gazoo Racing (le département compétition de Toyota) qui s’occupe de nous en proposer une version sportive de route. Mais attention, il n’y en aura pas pour tout le monde.
Une proposition improbable mais sympathique
Alors comment justifier une version WRC quand on est une des citadines les plus sages du marché ? La Yaris nous a apporté la réponse le mois dernier au salon de Genève, en s’exhibant dans une version sportive développée par Gazoo Racing (le département compétition de Toyota, en charge en particulier des programmes Endurance et WRC de la marque japonaise). Son nom ? Yaris GRMN (Gazoo Racing Masters of the Nurburgring)… tout un programme.
Et chez Gazoo on n’a pas fait semblant. La Yaris GRMN affiche des caractéristiques qui montrent que ce n’est pas une voiture vaguement développée à partir d’une version standard. Moteur 1.8L de 210ch (celui de la Lotus Elise) , trains roulants, freinage, échappement, kit carrosserie, etc… Tout est nouveau. On est même surpris de ces investissements pour une production qui devrait être limitée à 1.000 exemplaires en Europe.
Le résultat en valait la peine : 220 km/h et moins de 6.5s pour passer de 0 à 100 km/h. Sur ce dernier point, c’est mieux que la Clio RS par exemple. D’ailleurs Toyota ne se gène pas pour affirmer que sa Yaris GRMN est la meilleure sur cet exercice.