Skoda Karoq

Publié le : 21 décembre 20188 mins de lecture

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Le Yeti, au positionnement flou, laisse place à un tout nouveau SUV : le Karoq. Avec lui, Skoda confirme et affirme sa présence sur un créneau qui sera prochainement proche de la saturation. Que le meilleur gagne ! Et à ce jeu là, la marque tchèque a souvent gagné ces dernières années.

Bon, on parle tout de suite du nom !

Avant de vous présenter cette nouveauté importante pour Skoda, il convient d’en expliquer le nom, absolument pas poétique, en tout cas pas dans notre belle langue française.
Déjà, la dénomination du grand frère Kodiaq avait interpellé. Il faut croire que Skoda voulait un nom composé d’un K et d’un Q pour le grand SUV. Certainement parce que ces deux lettres évoquent l’univers du SUV (Kadjar, Koleos, Q3, Q5, Q7, etc…). A priori, il fallait que le K soit la première lettre et le Q la dernière lettre. A partir de là, Skoda trouva le nom Kodiaq, une île quasi-sauvage au sud de l’Alaska. Les mêmes critères ont été exigés pour le Karoq. Le problème, c’est que des noms propres ou communs qui commencent par K et qui finissent par Q, il y en a peu.
Peu importe, il fallait l’inventer ! Mais il y a une logique… Skoda s’est inspiré de la langue des indigènes de la tribu Alutiic qui vivent sur cette fameuse île Kodiaq, et a fusionné les noms « Kaa’raq » (voiture) et « Ruq » (flêche, présente sur le logo Skoda). Ça donne KAROQ. C’est un peu tiré par les cheveux, mais en tout cas, cela respecte cette sorte de nomenclature que la marque tchèque a définie pour sa gamme de SUV. Donc on sait que si d’autres SUV arrivent dans la gamme, leur nom commencera par K et finira par Q.

Enfin une vraie proposition sur le segment C-SUV

Lorsque le Yeti fut présenté en 2009, Skoda prenait une longueur d’avance sur d’autres constructeurs généralistes (Renault, Citroën, Opel, Seat, etc…) en matière de SUV compact. D’ailleurs, le Yeti n’aura pas démérité, avec environ 600.000 exemplaires vendus en 8 ans. Mais trois aspects ont peut-être nui à une diffusion encore plus large : sa longueur réduite (4.22m) le mettant à cheval entre la catégorie des petits SUV et celle des SUV compacts, son dessin assez particulier faisant penser à tort qu’il s’agissait d’un ludospace, et enfin le facelift de 2013 qui l’a considérablement affadi .

Pour son remplacement, le brave Yeti sera donc remplacé par deux modèles : un SUV citadin (du type Peugeot 2008 ou Nissan Juke) qui devrait être présenté en 2018/2019, et un vrai SUV compact que nous vous détaillons aujourd’hui, le Karoq. Quand on dit « vrai » SUV compact, c’est que les 4.38m du Karoq lui permettent désormais de lutter à armes égales avec la longueur des stars de la catégorie : Peugeot 3008, Renault Kadjar, Nissan Qashqai, etc… mais aussi avec sa sœur Seat Ateca.

Karoq/Ateca : Copier/Coller ?

Du Seat Ateca, le Karoq reprend la ligne générale. Normal ! Ces deux voitures sont fabriquées sur les mêmes chaines tchèques, et partagent la même plateforme MQB. Même portières, mêmes nervures latérales, même pare-brise, même pavillon : nous sommes bien dans une stratégie de groupe. Mais cela n’empêche pas un peu de personnalisation : le Karoq adopte une face avant plus massive mettant en vedette la calandre maison, les vitres de custode ont une découpe différente, et les feux arrière ne manquent pas d’originalité.

Les mauvaises langues penseront que l’habitacle de l’espagnole et de la tchèque sont identiques. Il n’en est rien. L’Ateca reprend la planche de bord de la Seat Leon, tandis que le Karoq en a une qui lui est propre. Nous sommes chez Skoda, donc fantaisie interdite, la seule originalité venant de la position verticale des aérateurs. Mais l’attrait du Karoq n’est pas là : en regardant bien, on remarque une instrumentation Virtual Cockpit numérique (et programmable), une première chez Skoda. Et l’écran tactile central, s’il n’est que de 6.5″ sur les versions basses, pourra aller jusqu’à 9.2″ sur les finitions les mieux équipées, qui profiterons par ailleurs de la reconnaissance gestuelle.
Les mauvaises langues penseront que l’habitacle de l’espagnole et de la tchèque sont identiques. Il n’en est rien. L’Ateca reprend la planche de bord de la Seat Leon, tandis que le Karoq en a une qui lui est propre. Nous sommes chez Skoda, donc fantaisie interdite, la seule originalité venant de la position verticale des aérateurs. Mais l’attrait du Karoq n’est pas là : en regardant bien, on remarque une instrumentation Virtual Cockpit numérique (et programmable), une première chez Skoda. Et l’écran tactile central, s’il n’est que de 6.5″ sur les versions basses, pourra aller jusqu’à 9.2″ sur les finitions les mieux équipées, qui profiterons par ailleurs de la reconnaissance gestuelle.

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Le coffre est de belle contenance (de 561 à 1.620 Litres). Un chiffre qui peut-être amélioré avec l’option Vario Flex, qui transforme la banquette arrière 2/3 1/3 fixe en trois sièges indépendants, coulissants et amovibles. Tous sièges ôtés, le volume monte alors à 1.810 litres ! Encore mieux : la longueur de chargement peut être augmentée grâce à la fonction rabattable du siège avant passager (qui se met alors en position tablette).

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Sous le capot, c’est presque bonnet blanc et blanc bonnet entre le Karoq et l’Ateca. 3 diesels sont proposés (115, 150 et 190ch). En essence, un petit 1.0L TSI s’installe en entrée de gamme avec 115ch. C’est au niveau du plus puissant bloc essence avec désactivation de la moitié des cylindres (150ch) qu’il y a une différence. l’Ateca a toujours l’ancienne version (1.4L) tandis que le Karoq profite de la nouvelle version (1.5L) de même puissance.
La transmission intégrale n’est pour le moment annoncée que pour le 2.0L TDI 190ch, qui n’est du coup disponible qu’en boite DSG7. Tous les autres moteurs ont le choix entre la boite manuelle 6 vitesses ou la DSG7, mais ne sont disponibles qu’en traction avant. La transmission intégrale devrait cependant être élargie dans les prochains mois au moins au deux moteurs essence et diesel 150ch. Tous les moteurs sont équipés du Start&Stop.

Les équipements habituels, et quelques gadgets sympas

On l’a vu avec le Virtual Cockpit ou la reconnaissance gestuelle : le Karoq n’a pas peur d’adopter les nouvelles technologies. C’est donc sans surprise qu’il se dote d’un arsenal d’équipements de confort ou de sécurité désormais indispensables pour être crédible dans sa catégorie (équipements de série ou en option selon les finitions).

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Commençons par les équipements de sécurité : bouton d’appel d’urgence, lecture des panneaux de signalisation, maintien dans la file, maintien des distances de sécurité, alerte angle mort, détection des piétons, freinage d’urgence, régulateur de vitesse adaptatif, etc…

Les équipements de confort ou d’aide à la conduite : assistant au stationnement, assistant en manœuvre avec remorque, attelage escamotable, ouverture mains-libres du hayon, volant chauffant, sièges arrière chauffants, toit panoramique, etc…

Puis les équipements technologiques : recharge smartphones par induction, hotspot wifi, Apple Car Play, Android Auto, Mirror Link, éclairage intérieur Ambient LED avec choix de 10 couleurs, etc…

Et pour finir, quelques équipements, gadgets ou aménagements qu’on ne trouve pas forcément sur toutes le voitures concurrentes : 3 clés personnalisables (chaque clé enregistre l’environnement et les réglages de chaque conducteur), parapluie sous le siège passager, grattoir dans la trappe à essence, nombreux points d’ancrage dans le coffre, etc…

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