DS 7 CrossBack

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Première nouveauté de la gamme DS depuis la DS 5 de 2011, la DS 7 CrossBack annonce une nouvelle ère pour le blason premium du groupe PSA. Une nouvelle ère de produits qui couperont définitivement le cordon avec Citroën, l'ancienne marque-mère.

Un recentrage qui devra convaincre

  [caption id="attachment_2904" align="alignnone" width="510"]gamme La gamme DS Automobiles en 2015[/caption] Apparue chez Citroën en 2009 avec la DS3, la ligne DS s'est vite enrichie de la DS4 (2010) et de la DS5 (2011). Plutôt bien accueillie, cette ligne à tendance premium a eu des débuts encourageants, ce qui a poussé le groupe PSA, pourtant dans la tourmente, à en faire une marque à part entière en 2014 en Chine, et en 2015 dans le reste du monde. Malheureusement, aucun autre modèle n'ayant été développé, la nouvelle marque DS a du se contenter de replâtrer maladroitement ses trois modèles avec une nouvelle calandre. L'intérêt pour les DS 4 et DS 5 s'amenuisant un peu plus chaque année, le gros des ventes se fait donc aujourd'hui avec la petite DS 3, qui arrive en bout de course. Certes, en Chine, la marque propose une gamme plus importante. Mais la compacte DS 4S, la berline DS 5LS et le SUV DS 6 ont été conçus pour le marché chinois, avec des critères de qualités ne permettant pas de les importer ou de les produire en Europe.
Aujourd'hui, DS Automobiles rentre dans une nouvelle ère, et les investissements consentis ces dernières années vont se concrétiser par le renouvellement de la gamme et la présentation de modèles inédits. Voici donc celle qui incarne le nouveau départ de DS Automobiles. Comme le veut la tendance actuelle, il s'agit d'un SUV, du segment D : voici la DS 7 CrossBack, présentée au salon de Genève il y a quelques jours. Le style bling-bling auquel la marque nous a habitués est toujours là, mais les chromes à outrance sont désormais beaucoup mieux intégrés. Du coup, l'impression d'ensemble pourrait nous faire penser à certaines réalisations d'Infiniti ou de Lexus. Des références loin d'être ridicules. Mais on y retrouve aussi l'influence des récents concept-cars de DS (Divine DS ou E-tense). La large calandre "double wings" et les feux arrière au style 3D prononcé devraient ainsi devenir des éléments récurrents. A l'intérieur, le travail effectué pour intégrer les dernières technologies et des matériaux originaux mérite d'être souligné. Mais il y a un hic : mise à part la proposition hybride qui arrivera en 2019, la gamme de moteurs certes au goût du jour est loin d'être "premium", et l'absence de transmission intégrale fait un peu tâche dans la catégorie visée...
La transition entre la première vague de DS "made by Citroën" et la seconde vague de "vraies" DS a donc commencé. En effet, la stratégie de DS Automobiles pour ses prochaines réalisations est vraiment de s'émanciper de la marque Citroën. En ça, avouons que la DS 7 CrossBack a réussi son pari. Mais son dessin incarne-t-il pour autant le haut-de-gamme à la française, cette "French Touch" tant convoitée par la nouvelle marque ? La clientèle, pour le moment plutôt française, s'y reconnaîtra-t-elle ? Et les autres marchés seront-ils sensibles à ce recentrage ? La présentation de la nouvelle DS 3, d'ici la fin de l'année, nous donnera peut-être une réponse plus précise...
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