Comment annuler une vente de voiture entre particuliers ?

vente de voiture

Beaucoup choisissent l’achat d’un véhicule chez un particulier entre autres à cause de la dispense de la procédure d’immatriculation et du prix pratiqué. Contrairement à une acquisition auprès d’un professionnel, une telle transaction n’est pas soumise au code de la consommation. Néanmoins, certaines situations peuvent pousser l’acheteur à souhaiter annuler la vente pour se faire rembourser et restituer le véhicule.

Dans quels cas peut-on procéder à l’annulation de la vente ?

Il convient de souligner au préalable que dans le contexte de la cession de voitures entre particuliers, la législation n’octroie pas à l’acquéreur le droit de se rétracter. Ce dernier peut tout de même demander l’annulation de la vente dans des circonstances bien définies : la présence de vices cachés et le dol. On entend par vice caché, un défaut présent sur la voiture avant même la vente et non déclaré par l’ancien propriétaire au moment de la transaction. La condition de base pour pouvoir l’évoquer est que le vendeur ne soit pas au courant de l’existence du défaut au moment de la transaction. La validité de ce motif est encore plus accentuée par le fait que le problème signalé limite généralement l’utilisation de la voiture et peut même la rendre inutilisable. Ainsi, vous pouvez exiger l’annulation lorsqu’après achat, la voiture est défectueuse et exige des travaux de réparation dont le coût est trop élevé.

La procédure d’annulation en cas de vices cachés

Il convient de préciser que les textes accordent au nouveau propriétaire du véhicule, un délai de 2 années à partir de l’instant de la découverte pour se rétracter et éventuellement demander un remboursement. À ce sujet, il peut toujours garder la voiture et demander une réduction de son prix, ou carrément exiger une restitution totale de son argent en plus d’une indemnisation. Néanmoins, avant une quelconque réclamation l’acheteur a l’obligation d’apporter un justificatif du ou des défauts constatés. De plus, il doit prouver que le problème était déjà présent au moment de la vente.

Il est souvent conseillé de solliciter une expertise automobile par un professionnel comme preuve. Grâce à l’inspection de la voiture, ce dernier pourra vous apporter plus d’éclaircissements. En outre, les devis ainsi que les factures des réparations réalisées peuvent lui être d’une grande aide. Il faut noter que vous pouvez intégrer les frais d’expertise aux frais d’indemnisation que vous demanderez. Habituellement, lorsque les deux principaux concernés par la déclaration de cession de véhicule sont honnêtes, la procédure se passe sans une véritable résistance.

Réussir la rétractation en cas de dol

Étant donné que le monde est peuplé aussi bien de bonnes personnes que d’individus mal intentionnés, il est possible que vous tombiez sur un vendeur pas très honnête. Du début de la procédure jusqu’à la déclaration de cession de véhicule, il vous dissimulera très certainement le vice caché. Le dol peut être défini comme l’utilisation de manœuvres ou de mensonges par l’une des parties impliquées dans la vente de la voiture d’occasion afin d’obtenir l’accord de l’autre. Dans ce cas, il est souvent utopique de penser pouvoir aisément résoudre la situation.

En effet, la plupart du temps l’ancien propriétaire n’avoue pas de lui-même qu’il était au courant du défaut. Il vous revient donc de réussir à prouver que le problème existait bien avant et qu’il ne vous l’a pas signalé. À cet exercice, le certificat de cession (ou le contrat de vente)sera pour vous un puissant allié. Il récapitule par écrit tous les documents ainsi que toutes les informations échangées lors de la cession, notamment sur les éventuels problèmes connus de la voiture. Il n’est pas obligatoire, mais une fois établi, il permet de limiter les litiges entre vous et le vendeur. Il convient tout de même de préciser que le recours à un professionnel pour vous aider à apporter les preuves est souvent nécessaire.

Que faut-il faire en cas de litiges ?

En cas de problèmes importants, certains acquéreurs ont souvent le réflexe de faire opposition au paiement de la voiture. Cela constitue une pratique illégale puisqu’elle est autorisée seulement en cas de perte, de vol, ou d’utilisation frauduleuse du moyen de paiement. D’ailleurs, le vendeur peut s’en servir contre vous, en vous traduisant en justice. Il s’agit donc d’une pratique fortement déconseillée. En lieu et place, il serait plus judicieux de tenter avant tout l’approche la moins coûteuse : le règlement à l’amiable. Même dans ce cas, il vous faudra assurément faire appel à professionnel afin de prouver grâce à des justificatifs vos allégations. Dans le cas où ce processus ne vous permettrait ni d’obtenir l’annulation de la cession ni d’avoir un remboursement partiel ou total, vous pouvez enclencher une procédure judiciaire à l’encontre du vendeur.

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